– Francina Armengol et Pedro Rollán président cette conférence parlementaire qui se tient dans le cadre de la Présidence espagnole de l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée.
– Le 2 avril, les présidents et les chefs de délégation seront invités à planter un olivier originaire de leur région au Palais de Charles Quint.
Le 3 avril, Sa Majesté le Roi inaugurera le Forum sur l’Avenir de la Méditerranée, qui se tiendra à Grenade, dans le cadre de la Présidence espagnole de l‘Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée, du 2 au 4 avril. Ce forum réunira des représentants parlementaires des États membres pour discuter, entre autres, des mouvements migratoires, du changement climatique, de l’emploi des jeunes et de l’égalité des sexes dans la région méditerranéenne.
La séance d’ouverture débutera le jeudi 3 avril, à partir de 12h30, par une allocution de bienvenue de la présidente du Congrès des députés, Francina Armengol, et du président du Sénat, Pedro Rollán. Ensuite, la commissaire chargée de la Méditerranée, Dubravkka Šuica, donnera une conférence sur le thème « Le nouveau pacte pour la Méditerranée ». À la fin de cette intervention, S.M. le Roi Felipe VI prendra la parole.
La première session, qui commencera à 14h30, sur le thème « Alliance des civilisations : paix et stabilité dans la région méditerranéenne », sera modérée par la présidente du Congrès, Francina Armengol. Le secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée, Nasser Kamel, le directeur général de la Fondation Anna Lindh, Josep Ferré, et le président de la Commission des affaires politiques, de la sécurité et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée, Giuseppe Antoci, prendront la parole en tant qu’invités spéciaux, afin de présenter les conclusions de la réunion de la Commission politique sur la situation au Moyen-Orient.
Au cours de cette session, la Direction générale pour la Méditerranée (DG MENA) présentera également le rôle de la Commission européenne dans la résolution des défis communs dans cette région.
Dans l’après-midi, à 16h00, se tiendra la deuxième session de cette conférence parlementaire, qui traitera des défis spécifiques des mouvements migratoires en Méditerranée.
Elle sera modérée par le président de la Chambre des représentants égyptienne, Hanafy Gibaly, et Pilar Cancela, secrétaire d’État à la Migration, prendra également la parole. En outre, le rapport 2025 de l’Assemblée régionale et locale euro-méditerranéenne (ARLEM) sur les « Perspectives territoriales pour l’avenir de l’agenda euro-méditerranéen » sera présenté.
Changement climatique, emploi des jeunes et égalité des sexes
La troisième session du Forum sur l’avenir de la Méditerranée débutera vendredi 4 avril, à 10h00. Plus précisément, la question du changement climatique sera abordée avec le président de la Chambre des représentants marocaine, Rachid Talbi El Alami. Sera présenté lors de cette session le rapport de l’ARLEM sur « Une transition énergétique durable pour la Méditerranée ».
L’emploi des jeunes et l’égalité des sexes seront également étudiés lors de ce colloque. À partir de 11h30, la vice-présidente du Parlement européen, Pina Picierno, animera cette réunion. La deuxième vice-présidente du gouvernement et ministre du Travail et de l’Économie sociale, Yolanda Díaz, la rapporteuse du Comité économique et social européen (CESE) sur l’avis « La participation des jeunes au dialogue social et civil dans la région méditerranéenne », María Helena de Felipe Lehtonen, ainsi que la responsable des projets d’égalité entre les femmes et les hommes au sein de la division des affaires sociales et civiles de l’Union pour la Méditerranée, Anna Dorangricchia, participeront à cette rencontre.
Séance de clôture
La séance de clôture aura lieu le vendredi à partir de 13h00 et inclura les discours du président de la Chambre des représentants d’Égypte, Hanafy Gibaly ; du président de la Chambre des représentants du Maroc, Rachid Talbi El Alami ; de la vice-présidente du Parlement européen, Pina Picierno, et de la présidente du Congrès des députés, Francina Armengol.
Cette rencontre parlementaire se conclura par l’adoption de la Déclaration du Forum sur l’Avenir de la Méditerranée.
« Le jardin de la paix »
Le mercredi 2 avril, dans le cadre de l’initiative « Le jardin de la paix : l’olivier comme symbole universel de paix », les présidents et les chefs de délégation seront invités à planter un olivier originaire de leur région au Palais de Charles Quint.
Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée
L’Union pour la Méditerranée, initialement appelée « Processus de Barcelone : partenariat euro-méditerranéen » est une organisation internationale qui regroupe actuellement 43 pays. Elle a une composante européenne, incarnée par les États membres de l’Union européenne, et une composante méditerranéenne, représentée par les pays d’Afrique du Nord, des Balkans et du Moyen-Orient.
L’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (APUM) a été créée avec pour mission d’aider, de promouvoir et de contribuer à la consolidation et au développement du processus de Barcelone.
Actuellement, les quatre co-présidences de l’Assemblée pour la période 2020-2026 sont exercées par le Parlement européen, le Parlement marocain, le Parlement espagnol et le Parlement égyptien.
Le thème choisi par la présidence espagnole pour les réunions de la période 2024-2025 est la situation migratoire en Méditerranée à partir d’une approche globale.
Sur cette base, le Parlement espagnol organisera au cours de sa présidence des réunions sectorielles qui auront pour but d’aborder toutes les questions liées aux mouvements migratoires de manière transversale, auxquelles participeront les présidents et les vice-présidents des parlements membres de l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée, ainsi que d’autres organisations internationales.
À cet égard, Lanzarote a accueilli en janvier la réunion des présidents des parlements du Sud de l’UE et de l’Afrique du Nord, au cours de laquelle une déclaration commune a été adoptée, qui comprend une approche économique, humanitaire et de développement, afin d’atteindre une gestion plus efficace des flux migratoires.